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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 23:18

LA BOUTEILLE A L'ENCRE

IL PLEUT, TEMPS POURRI …

LE MOIS DE MARS NE PASSERA PAS L’HIVER

N° 135 – 6 MARS 2013

 

EH, DIS, TOTO…

 

Le Toto du jour est une Totote un peu vieillie, devenue parent d’élève, et qui vient inscrire son minot à l’école, en cours d’année…

Rien de particulier à cette inscription : entretien ordinaire, questions classiques, réponses tout autant, sauf un échange :

-        Travaillez-vous, Madame ?

-        Travailler ? Pourquoi ?

C’est une très bonne réponse, et je ne vous remercie pas de me l’avoir donnée…

 

RYTHMES AND BLUES

 

Depuis le temps que l’on nous confine dans ces débats permanents sur les rythmes scolaires, il semble que, de part et d’autre, on mette un point d’honneur à asséner solennellement de vastes fichaises comme autant de vérités d’évangile.

D’un bord, on défend avec acharnement les avantages acquis avec l’argument fumeux, et bien faux, qui voudrait que l’on ne soit payé que 10 mois sur 12. Faux, mais souvent entendu.

De l’autre, les chronobiologistes, savants autoproclamés des rythmes scolaires, nous rabâchent le tout aussi fumeux calendrier 7/2. Sans jamais s’interroger sur le fait que ce 7/2 n’est pratiqué nulle part dans le monde… 7/2/ bidon, mais souvent évoqué.

Dans ce débat qui s’engage sur le devenir des grandes vacances, un vieux serpent de mer ressurgit : les grandes vacances auraient été créées pour permettre aux enfants de paysans de participer aux travaux des champs, aux fenaisons et aux vendanges.
Problème, pour les fenaisons, c’est trop tard, pour les vendanges, c’est trop tôt.

Autre problème, c’est que c’est tout faux…

Eh oui, les grandes vacances d’été, ça vient de loin. Elles existaient déjà au début du XIX° siècle, et concernaient surtout l’enseignement secondaire, et ses lycées, lycées dans lesquels on trouvait bien peu d’enfants de paysans et d’ouvriers.

Les grandes vacances, c’est un truc inventé pour les bourgeois et les aristos. Et si elles allaient du 15 Août au 1° Octobre, ce n’était pas pour les travaux des champs, mais pour le temps de la chasse…

La suite ?

1912, où les vacances d’été allèrent du 14 Juillet au 1° Octobre. Deux mois et demi de vacances, ce qui ne nous a pas empêché de gagner la guerre, Rogndud’ju !

1925 où le Bloc des Gauches crée 15 jours de vacances à Noël, et une seconde semaine à Pâques…

1936 où le Front Populaire crée non seulement les congés payés pour les parents, mais aussi de petites vacances scolaires, 4 jours en Février si Pâques était tard, 4 jours à la Pentecôte si Pâques était tôt…

Et enfin 1972, où, dans la foulée des Jeux Olympiques d’Hiver de Grenoble, on crée les vacances de Février, et leur zonage…

Tout cela pour dire que, depuis le début des temps, entre chasse et ski, minots des champs comme minots des villes n’ont jamais eu de vacances pensées pour eux.

Et, à priori, ça risque de durer…

D’autant que l’Académie de Médecine en rajoute une couche, pas plus tard qu’hier…

Elle déplore que la réforme des rythmes scolaires se heurte actuellement à des revendications diverses, mais qui placent les intérêts des adultes avant le souci de la santé de l'enfant.

Pour l'académie, "la semaine de quatre jours est un contresens biologique qu'il faut abolir en aménageant impérativement le temps scolaire sur quatre jours et demi". Elle milite à ce propos en faveur du samedi matin plutôt que le mercredi afin d'éviter la "désynchronisation inévitable de l'enfant en début de semaine".

 

Pour ma part, je n’ai jamais croisé de membre éminent de l’Académie de Médecine dans une école, mais ce sont des savants, ils doivent donc savoir bien mieux que moi.

Rupture du rythme avec ce fichu mercredi, perte de synchronisation avec le week-end, pics d’attention en fin d’aprem’, vacances trop longues ? J’obtempère !

Je proposerai donc, lors du prochain Conseil d’Ecole, le calendrier scolaire suivant :

-        De 7h à 8h 30 : accueil garderie 

-        De 8h 30 à midi : Classe 

-        De midi à 15h30 : pause méridienne 

-        De 15h 30 à 17h : Classe 

-        De 17h à 18 h : Activités Pédagogiques Complémentaires 

-        De 18h à 19h : Devoirs et études dirigées 

Ceci 6 jours sur 7, et avec 5 semaines maximum de vacances dans l’année !

Nul doute que les minots, parfaitement reposés et synchrones avec leur chronorythmes, ne cartonnent aux prochaines évaluations PISA…

 

  LE GOULOT D'OR DE LA BOUTEILLE...

 

Attribué haut la main cette semaine à Mme Le Pen, qui a porté avis important sur l’enseignement actuel de l’histoire qui, selon elle, "consiste à attirer l'attention des élèves systématiquement sur les aspects les plus contestables. On les retrouve d'ailleurs régulièrement évoqués par nos dirigeants: la colonisation, la collaboration, etc." 

Damned ! Voici quelques décades que, sans même m’en rendre compte, je n’enseigne pas l’Histoire, mais bien l’Anti-France !

Je vais corriger ce coupable penchant de ce pas, en procédant immédiatement à un judicieux  "rééquilibrage" de l'apprentissage de l'histoire de France en faveur de ses éléments les plus "glorieux" !!!

Laissez-moi réfléchir… Charles Martel ? Poitiers ? 732 ?

(http://www.huffingtonpost.fr/2013/02/26/marine-le-pen-contre-enseignement-seconde-guerre-mondiale-colonisation_n_2766337.html )

 

CHRONIQUE DU TEMPS QUI PASSE...

 

La mort de Stéphane Hessel a suscité des réactions contrastées. Pas mal de vautours y sont allés de leur petit papier pour dénigrer ses engagements, railler ses luttes, moquer ses révoltes et son indignation. A leurs yeux, il n’était qu’un maître à ne pas penser. Sauf que traverser le siècle avec une telle dignité humaine, ce n‘est pas donné à tout le monde…

 

  EST-CE QUE CE MONDE EST SERIEUX ?

 

Il n’est que quatre opérations, pas une de plus. Mais elles ne se déclinent pas qu’aux tableaux noirs de nos classes…

Chaque opération aurait même tendance à occuper un champ exclusif de l’école.

 

L’addition, opération par excellence des programmes : le b2i PLUS le savoir-nager PLUS l’Histoire de l’Art PLUS la morale laïque PLUS l’Aper, PLUS L’Aps PLUS…..

La multiplication, réservée aux dirlos, scrongneugneu, et à rien qu’eux ! Si, depuis des années, on nous multiplie tâches et responsabilités, il y a bien une raison !

La division ne traite que de nos moyens : un huitième de psychologue scolaire, un quart de maître E, un centième de Médecin Scolaire, qui seront divisés par deux l’an prochain, comme chaque année…

Quant à la soustraction, elle s’utilise avec bonheur pour les promesses électorales. On nous a promis la création de 60 000 postes ? Ce sera fait ! Et sur cinq ans !

 

60 000 postes…

MOINS les 26 000 postes de stagiaires

MOINS les 5 000 postes de l’enseignement supérieur

MOINS les 1 000 postes pour l’enseignement agricole

MOINS 1 000 postes de formateurs

MOINS 7 000 postes pour le secondaire

MOINS 6 000 postes pour les secteurs éducatifs, sociaux, administratifs

MOINS 3 000 postes réservés à l’accueil des bambins-bébés de moins de 3 ans

MOINS 7 000 postes bloqués pour les « instits-de-plus-que-de-classes »…

 

Soit un reste de 4 000 créations de postes sur ce quinquennat, ce qui donne, grosse maille, 8 postes par an et par département.

Question : à ce rythme (scolaire…) combien faudra-t-il de quinquennats pour simplement récupérer les postes fermés par Darcos et consorts ? Je ramasse les copies dans 5 minutes…

 

( Source : http://blogs.mediapart.fr/blog/claude-lelievre/101212/orientation-et-programmation-pour-un-changement-de-cap °

 

M'SIEU, Y FAIT RIEN QU'A COPIER !!!

 

Mais il a d’excellentes lectures, comme ce message envoyé par un collègue sur la liste de diffusion Direcole.

On a tendance en effet à croire que la semaine de 4 jours ne date que du précédent gouvernement, ce qui est une foutaise : bon nombre d’écoles, voire des départements entiers la pratiquaient depuis près de 20 ans…

On en viendrait par ailleurs à croire qu’en 2008, la suppression du samedi matin a suscité une levée de boucliers. Enseignants, parents, élèves, tous unis pour défendre les 4,5 jours !  Autre foutaise : les seuls à l’époque à s’indigner étaient ceux … qui ne faisaient pas classe...

D’où l’utilité du texte de ce collègue :

 

L'ensemble du département de la Creuse est passé en 4 jours en 1994 sur décision de l'inspecteur d'académie avec cet argumentaire :

- la Creuse n’a rien à voir avec les grandes banlieues

- la Creuse possède un tissu associatif riche

- la bivalence du fonctionnement crée des problèmes pour les remplaçants, pour l’utilisation des installations sportives, pour les rencontres inter-écoles et les projets intercommunaux…

- l’étude DEP ne montre pas d’influence sur les acquisitions scolaires

De nombreux élèves passent beaucoup de temps dans les transports scolaires, ce qui ne se justifie pas pour une demie journée.

Rentrée 1994 : généralisation des 4 jours à tout le département pour 3 ans

Décembre 1996 : consultations des conseils d’école : 89.82% pour la poursuite de la semaine de 4 jours à la rentrée 1997

2003 : consultations des conseils d’école : 85% pour la poursuite de la semaine de 4 jours.

Le retour en arrière est très difficile pour tout le monde (parents, élus, enseignants) quand on a une habitude depuis près de 20 ans. Même pour les élèves qui sont très peu nombreux à devoir se lever le mercredi matin car maintenant les familles se sont organisées

 

QUEL EST LE FOU, LE MONDE OU MOI ???

 

Le gamin a 3 ans, il se prénomme Jihad. Il paraît que cela veut dire « faire un effort sur soi ». Possible, cela n’en reste pas moins connoté, comme prénom…

Jihad est né le 11 Septembre : il arrive chaque année que des milliers de minots naissent ce jour-là…

Cela devient moins banal lorsque cet enfant débarque à l’école maternelle avec un beau ticheurte floqué « JIHAD Né le 11 Septembre – Je suis une bombe »

Le procès vient de s’ouvrir…

 (http://www.laprovence.com/article/actualites/2241636/jihad-je-suis-une-bombe-le-proces-dun-t-shirt-controverse-en-vaucluse.htm )

Apologie de crime pour les uns, simple ticheurte sans volonté de nuire pour les autres.

Simples avis humblement personnels en ce qui me concerne :

-        S’il fallait trainer en justice tous les imbéciles, les tribunaux seraient sérieusement engorgés pour deux à trois millénaires…

-        Et lui, s’il n’était pas mort (dommage…), on l’aurait condamné ?

 

 

    SKOL AN DIAOUL (L’ECOLE DU DIABLE)

 

L’acte fondateur de la laïcité, qui justifie en soi l’existence de l’Ecole Publique, c’est la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, en 1905. Article 2 de cette loi : « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. ».

Cela a l’avantage d’être clair et précis.
Mais les constitutions de 1946 et de 1958 sont moins précises, et moins claires. Elles affirment le principe de laïcité sans aller très loin dans le détail.

D’où le maintien d’un régime dérogatoire en Alsace-Moselle… Là, prètres, pasteurs et rabbins sont payés par la République. L’Islam, de son côté, y bénéficie d’aides publiques qu’il n’obtiendrait pas ailleurs.

Le Conseil d’Etat, saisi sur la constitutionnalité de ce système dérogatoire, vient de valider ce financement public

 (http://www.la-croix.com/Actualite/France/Le-Conseil-constitutionnel-valide-le-financement-public-des-cultes-en-Alsace-Moselle-_NG_-2013-02-21-913728 )

Il y a donc toujours du boulot pour l’Ecole du Diable…

 

RYTHMES AND BLUES : D'AUTRES EN ONT DEJA PARLE …

 

L’étymologie est une belle chose…

Que le mot « école » vienne du latin « schola », ce qui signifie « école » ne nous avance guère ! Sauf que le latin « schola » vient du grec « skhole » qui se traduit par « arrêt du travail »

En gros, l’école, c’est les vacances ! Les vraies vacances !

Les soi-disantes vacances scolaires sont donc bien inutiles et gagneraient à être supprimées, ou, à tout le moins, sérieusement rabotées…

Nouveau train de réformes annoncé pour l’horizon 2015, celui de la réduction des (trop) « grandes » vacances… Ce qui me chagrine quand même un peu, je l’avoue.

Tout comme j’avoue sans la moindre vergogne être fainéant : j’aime l’école buissonnière, la semaine des quatre jeudis, le calendrier 7/2 (sept semaines de vacances, deux de travail) et puis, surtout, les grandes vacances.

Peut-être en raison d’un simple fait : j’ai de biens meilleurs souvenirs de mes vacances que de mes écoles…

 


 

POSITIVONS UN PEU…

 

Les derniers mots prononcés sur leur lit de mort par quelques hommes célèbres, (d’autres moins) :

Talleyrand (diplomate français) :  « J'endure les tourments des damnés. »

Henri VIII ( roi d'Angleterre de 1509 à 1547 ): « Maintenant tout est perdu, royaume, corps et âme. »

Hobbes  (philosophe anglais) : « Voici venu pour moi le moment d'effectuer un terrible saut dans les ténèbres. » 

Goethe (écrivain allemand): « Plus de lumière ! »

Vaugelas (grammairien français) « Je vais ou je vas mourir, car l’un ou l’autre se dit ou se disent » 

Thierry Fabre(dirlo de banlieue) : « Jacques Risso est un Génie ! »

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A un de ces jours...
« 
La Bouteille à l’Encre » journal d’expressions libres zé variées d'un dirlo de banlieue.

Contact : cliquer ICI

Vous pouvez écrire vous aussi dans la bouteille, comme expliqué plus avant, mais vous pouvez aussi la commenter sur ce blog. Commentaires libres, et sans la moindre censure ; il vous suffit de cliquer deux lignes plus bas…


 

 

 


 

 

 

 

 

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Présentation

  • : En soutien à Jacques Risso: la bouteille à l'encre
  • Contact

A JOUER LE JEU DE L'HORLOGE, JE ME SUIS FAIT CALENDRIER...

N'en déplaise à d'aucuns, depuis le

Lundi 29 Septembre 2014 

Jacques Risso est redevenu directeur d'école ...

 

Recherche

Pétition nationale pour Jacques

Une pétition est lancée pour soutenir Jacques

Elle compte désormais plus de 16 500 signataires

  Mille milliards de mille sabords !

En route vers les 20 000  ?

 

Pour aider Jacques, signez-la en cliquant ICI

 

( Carte et répartition des signatures consultable à ce lien )

LA SUITE AU PROCHAIN NUMERO...

Je peux vous parler de Jacques ?

Jacques Risso, depuis 24 ans, est directeur de l’école élémentaire de Rustrel, dans le Vaucluse.

24 années de travail et d’engagement pour son école, pour ses élèves, 24 années et autant de rentrées de classes. Mais pas cette fois…

Le 30 Août, Jacques a été suspendu de ses fonctions : interdit de rentrée, interdit d’école, interdit de tout contact avec ses élèves, leurs parents, avec ses collègues…

Sa faute ? Peut-être ses « billets d’humeur », ses dessins qu’il réalise depuis des années..

Son délit ? Sa liberté d’esprit et de critique, son intelligence et son humour…

Son crime ? Aimer l’Ecole Publique, aimer son boulot d’instit et de dirlo, et les défendre…

Défendre Jacques aujourd’hui, c’est se défendre nous-mêmes : ce qui lui arrive aujourd’hui peut nous arriver demain !

Thierry Fabre

Directeur d’école - Marseille

 


Comité de soutien :

Michael SNURAWA Rue du château 84400 Rustrel - 04 90 04 92 92

Grégory CLAUSSE - Bd Colorado Brieugne 84400 Rustrel

 


 

Les dessins qui lui ont valu sanction se trouvent ICI et LA !

 

Et les vidéos du comité de soutien sont ICI

 

 

 


MODE D'EMPLOI

POUR ENVOYER, TEXTES, ARTICLES, REACTIONS, COMMENTAIRES, HOURRAS VIBRANTS, POUAHS ECOEURES, APPROBATIONS DELIRANTES, CRITIQUES VIRULENTES, COUPS DE GUEULE OU COUPS DE COEUR, IL VOUS SUFFIT DE CLIQUER ICI

 

ET POUR NE PLUS RIEN RECEVOIR, CLIQUER LA

MERCI, JAC...

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Juste comme ça, en passant...

"L'homme libre est celui qui a la possibilité de décider autrement..."

 

Rosa Luxembourg

Encore en passant...

Un message envoyé aux copains, en Mai 2011...

 

Bonjour
au début, je ne voyais pas trop de raisons d'en parler...
Mais comme j'en suis à recevoir pas mal de messages et d'appels me demandant "on ne te voit plus, ça va ?", autant dire les choses franchement.

Donc, ça va bien, merci, et je ne suis pas:
- mort
- malade
- dépressif
- philosophe
- IEN (par ordre croissant de catastrophes possibles)

Si je n'interviens plus sur le site du GDID, c'est tout bonnement parce que l'on m'a gentiment invité à faire valoir mes droits à la retraite associative : je ne suis donc plus membre du bureau du GDID, ni de son Conseil d'Administration, ni même, tout simplement, du GDID.

Depuis 8 mois, rien de ce que j'y faisais n'était bien, rien de ce que j'y disais n'était bon, aucune de mes propositions n'y avait la moindre valeur. Heureusement, nous vivons une époque moderne, le progrès fait rage et on ne m'a donc pas instruit de procès en sorcellerie.
Simplement, puisque l'efficacité est devenue le maître mot de notre association, il fallait donc, petit à petit, me contester toute responsabilité et ne plus accepter que mon seul travail, bien entendu sous aval et surveillance.

Ce qui me posait deux menus problèmes:

- je suis fainéant, je n'aime pas travailler. Tant que le GDID était un plaisir, je pouvais sans problème y multiplier les heures. S'il devient un travail efficace et encadré, c’est à dire une corvée… bof...

- je suis orgueilleux, on me l'a d'ailleurs assez reproché. C'est d'ailleurs ce coupable défaut qui m'avait amené à créer le GDID: j'étais plutôt fier de mon travail de dirlo, il me semblait normal d’essayer de le faire reconnaître. Etant plutôt fier aussi de ces dix années de GDID, je n'ai guère envie de n'y participer désormais que dans les seuls domaines où l'on y supporte encore ma présence.

Bonne continuation donc à tous, et bonne chance aux idées qui nous ont rassemblé un temps...

Amitiés

Thierry