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7 octobre 2014 2 07 /10 /octobre /2014 07:00

... et du site "La Cloche a sonné"

link

 

Il en aura fallu des tours, des détours, des méandres et des circonvolutions pour en arriver là. Il en aura fallu du temps jeté par les fenêtres, de l’énergie envolée, de l’argent gaspillé pour parvenir ici. Du délire, en somme. Après tout ceci et tout cela, le comité de soutien de Jacques Risso annonce que Jacques sera réintégré dans ses fonctions de directeur d’école…. Demain, lundi 29 septembre.

Enfin, manque-t-il.

Tout ça pour ça. Tout ça, juste pour ça.
Pour quoi au fait ?
Pour des présomptions, des faits envolés au vent, du rien.
Le comité de soutien a remué ciel et terre pour rassembler plus de 16500 signatures, Thierry Fabre, capitaine du bateau, n’a jamais cessé de crier, hurler, taper du pied pour qu’on l’écoute. Il nous dit merci aujourd’hui, à nous, ceux qui avons signé et relayé l’info. Nous, on a  envie de lui dire merci à lui. Merci d’avoir pris ce cas-là dans ses bras et de l’avoir porté jusqu’au bout, sans rien lâcher. On s’est tous mis à la place de Jacques Risso depuis un an, on s’est tous fait un petit délire  du "et si c’était moi…".
Et là, on a tous espéré qu’il y ait un ou deux collègues assez dingues pour aller chercher des milliers de soutiens, de signatures, secouer tout le monde pour nous sortir de là.

Alors, bonne route Jacques. Et merci Thierry, et les 16500 autres.

Allez voir aussi:  le comité de soutien, la pétition
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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 06:59
Jacques Risso retrouve un poste de directeur 

Selon F.O., Jacques Risso est rétabli dans ses droits de directeur par le tribunal administratif de Nimes. Celui ci a constaté que "la décision de retrait d'emploi de directeur n'a pas été effectivement prise". Il ordonne au recteur de nommer J Risso directeur sous 15 jours. Jacques Risso a été écarté de la direction de son école de façon brutale à la rentrée 2013 sans qu'une procédure officielle de sanction soit ouverte.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 07:24

...  et du site ToutEduc

( http://www.touteduc.fr/fr/ )

 

 

Paru dans Scolaire le dimanche 14 septembre 2014.

"Il est enjoint au recteur de l'académie d'Aix-Marseille d'affecter, dans un délai de 15 jours, M. Jacques Risso, à titre provisoire, sur le poste de directeur de l'école primaire de Saint-Saturnin-les-Apt, si ce poste est vacant." Son affectation comme "enseignant adjoint" (donc comme simple enseignant) dans une autre école est suspendue.

La décision du tribunal administratif de Nîmes a été prise en référé le 11 septembre et elle met, provisoirement, un terme à une affaire qui dure depuis un an et pour laquelle les syndicats enseignants FO, FSU et UNSA du Vaucluse ont fait front commun. Jacques Risso est aussi l'illustrateur d'un livre de Pierre Frackowiak ("L'école. En rire, en pleurer, en rêver", Chronique Sociale. 2012). Tous deux y dénonçaient "les politiques destructrices de la droite au pouvoir".

Dès lors, la suspension de ses fonctions de directeur d'école apparaissait comme une mesure de rétorsion de la part de son inspecteur de circonscription et du DASEN (le directeur académique). Pierre Frackowiak l'a amplement dénoncée dans divers médias et sur les réseaux sociaux. Sa notoriété a donné à l'affaire un retentissement national.

Jacques Risso était directeur d'école depuis 1988 à Rustrel (Vaucluse). A la rentrée l'année dernière, deux familles ont signalé "un harcèlement psychologique subi par leurs enfants" l'année précédente. Il est immédiatement suspendu de ses fonctions.

Un "protocole d'accord" met fin à la procédure disciplinaire engagée à son encontre, mais il fait néanmoins l'objet d'un blâme "pour avoir négligé la prise en compte de souffrances endurées par trois enfants".

Le juge considère que la décision de retrait de ses fonctions de directeur pourrait constituer une "sanction déguisée" qui vient s'ajouter au blâme, ce qui est "propre à faire naître un doute sérieux quand à la légalité de la décision le mutant" dans une autre école. De plus, cette affectation "préjudici[ait] de manière grave et immédiate à la situation individuelle de M. Risso, notamment en termes d'atteinte à sa notoriété".

La cause doit encore être jugée au fond. D'autre part, Jacques Risso a déposé un recours pour l'annulation du blâme tandis que, indique Pierre Frackowiak qui salue une décision qui rétablit cet enseignant "dans ses droits et son honneur", l'inspecteur de circonscription a déposé une plainte pour diffamation contre le syndicat FO. Trois procédures sont donc engagées.

Au-delà des péripéties juridiques, cette affaire témoigne de la violence des conflits qui peuvent opposer les enseignants à leur hiérarchie, et la difficulté pour le pouvoir politique d'intervenir dans un dossier qui a pourtant pris une dimension nationale.

Le ministère a permis à J. Risso d'accéder à la hors-classe, ce que lui avait refusé l'inspecteur d'académie, et semble donc bien avoir envoyé un message aux autorités locales qui n'en ont pas moins poursuivi leur action.

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 07:26

... et du site "QUELLE ECOLE POUR DEMAIN"

 

JACQUES RISSO L'EXEMPLARITE DE L'ARBITRAIRE

Nous connaissons depuis longtemps Jacques Risso, pour son site, il avait même accepté d'illustrer un de nos articles:

Nous avons donc été stupéfaits d’apprendre, via son blog, sa destitution brutale, le jour de la prérentrée 2013 de son poste de directeur à Rustrel, dans le Vaucluse.

Les relations entre web-palabreurs peut laisser des pans de personnalité dans l’ombre, et cela nous a incité à étudier avec beaucoup d’attention les compte-rendus d’audience de notre collègue avec sa hiérarchie...

Or que trouve-t-on, selon les délégués syndicaux qui y ont eu accès, dans l’épais dossier qui a été compilé à l’inspection sur notre collègue ?
- des dessins publiés sur son blog,
- des mails personnels envoyés via sa messagerie personnelle, hors temps scolaire (ce qui est, vous en conviendrez, assez singulier).
- une liste de noms de familles qui ne scolariseraient pas leur enfant à Rustrel à cause de cet enseignant. (Celui-ci a pu produire des lettres de quatre de ces familles, réfutant cette information).
- des accusations de manquements professionnels sur des faits dont M. Risso a démontré qu’ils n’ont pas pu exister.
- ... et deux signalements concernant une situation de harcèlement entre élèves ayant eu lieu l’an dernier, et qui auraient mal été gérée par le directeur. (Une plainte a été déposée par l’une des deux familles après que la destitution ait été prononcée, et n’a pas été jugée recevable.)

Il est à noter que M. Risso bénéficie du total soutien de son inspecteur précédent qui a été son supérieur hiérarchique pendant 8 ans, ainsi que de nombreuses familles du village de son école...

On peut donc se poser légitimement un certain nombre de questions :
- Comment se fait-il que le temps précieux de certains de nos inspecteurs soit gaspillé à construire des dossiers inutiles, et non à nous soutenir et nous accompagner, nous autres, enseignants, directeurs, dans les délicates situations à gérer dans nos écoles ?
- Comment se fait-il que la destitution de M. Risso ait paru une priorité pour le nouveau directeur d’Académie, M. Beck, et ce, à peine un mois après sa prise de fonction dans le Vaucluse ? Le directeur de l’école de Rustrel était jusqu’alors apprécié et bien noté de ses supérieurs, notamment de M. Fournier, qui a été son IEN pendant 8 ans et lui a écrit pour exprimer sa stupéfaction et son total soutien...
- Comment se fait-il que ces dossiers compilent de façon illégale des éléments de notre vie privée ?
- Comment se fait-il qu’un signalement via un site internet : "stop-harcèlement" ne se traduise pas par une aide, un conseil, une médiation de notre inspecteur sur le terrain, mais par une suspension brutale, sans pré-avis, plusieurs mois après les faits ?
- Comment se fait-il qu’une fois la fragilité des accusations mise en évidence, la suspension soit maintenue, dans l’attente d’un conseil de discipline prévu en novembre, qui n’a plus lieu d’être ?
- Comment peut-on parler de refondation de l’école, quand des sanctions d’un tel arbitraire continuent d’être prises contre les enseignants ?

Un pédagogue se doit d’être humain, respectueux de ses élèves... Qu’en est-il des inspecteurs ? De quelle sorte de comportement nous donnent-ils l’exemple ? Nous montrent-ils comment être ouverts, aidants, bienveillants, capables de dénouer des situations relationnelles complexes ?

Ou bien nous donnent-ils l’exemple de l’arbitraire ?

Nous vous invitons vivement à affiner et réactualiser votre connaissance de ce sujet brûlant sur le blog de soutien à Jacques Risso, à y laisser un message de soutien, à diffuser cette information, et vous tenir au courant des propositions du comité de soutien.

Dès que nous serons à même de vous proposer un mode d’action concret, nous vous en informerons...

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 19:30

... et du site "MimiClasse" (merci à elle...)

 

L'ETRANGE NOEL DE MR JACQUES

 

Il était une fois, un enseignant qui s'appelait Jacques Risso. Enseignant, puis directeur de l'école de Rustrel, il avait même créé un blog pour partager des ressources. Mais Jacques avait aussi d'autres talents. Dessinateur caricaturiste de sa profession, il aimait partager et publier ses œuvres, pour notre plus grand plaisir....

Cette histoire commence bien, seulement voilà, les dessins de Jacques ne plaisent pas à tout le monde...

En septembre 2013, Jacques se retrouve suspendu pendant 4 mois pour avoir "mal géré un conflit entre élèves"... Mais cela ne s'arrête pas là. Les syndicats, s'insurgent, un comité de soutien se forme pour défendre Jacques. 

Bizarrement, des dessins gentiments subversifs sur le quotidien d'une directrice se retrouvent comme pièces dans le dossier de Jacques. Est-ce donc bien le directeur, ou bien le dessinateur qui est vraiment visé ?

L'affaire traîne, mais Jacques a décidé de se battre. Il porte plainte au tribunal administratif, et finalement un accord est signé entre lui et son DASEN : Si Jacques retire sa plainte, il sera réintégré dans ses fonctions.

L'histoire aurait pu s'arrêter là...

En effet, le mois dernier, contrairement à l'accord signé, le DASEN a infligé un blâme à Jacques. Et, tout récemment, Jacques vient d'apprendre qu'il n'aurait pas le droit de reprendre sa direction d'école à Rustrel et qu'il était tenu de participer au mouvement...

Mais l'histoire ne s'arrête pas là !

 

Lors de la CAPD du 8 mai, les syndicats découvrent que le Directeur Académique a mis d'office Jacques dans la liste des postulants au mouvement en lui attribuant 10 vœux géographiques "Regroupements de Communes" sur des postes d'adjoints en maternelle et en élémentaire !

Jacques continue de se battre... Et puis il a une "l'assurance juridique des profs".. Oui mais voilà.. L’Autonome ne fonctionne qu'en cas d’attaque de parents, pas quand l’Administration vous attaque !

 

Jacques prend donc un avocat.. Mais ça coûte cher, environ 12 000 euros... Plus de 6 mois de bon salaire de PE !!

Je trouve cette situation inadmissible. Nous devrions tous nous sentir concerné, parce que personne n'est à l'abri de jugements arbitraire de notre hiérarchie !

Le comité de soutien a lancé un appel aux dons pour aider Jacques à faire face à ses différentes dépenses...
Vous retrouverez tous les détails de l’affaire sur le site de La Bouteille à l’encre, ainsi que la pétition. Des cyber-collègues ont également déjà écrit un ou plusieurs articles de soutien : laclocheasonné, Define, Anyssa, Pépins et Citrons, Vefa.

( A voir ICI )

 

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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 09:57

... et du site "La cloche a sonné"

 

Attention, ça colle…

C’est comme le chewing-gum qui s’agrippe aux chaussures, on croit s’en être débarrassé, et il en reste toujours un peu sous la semelle. C’est coriace. Nous vous parlons des divers tracas, ennuis, désagréments  -prenez ce que vous voulez- dont est victime Jacques Risso, directeur de l’école de Rustrel, dans le Vaucluse, dessinateur drôle et de talent, pourfendeur des grandes aberrations de l’Education nationale  et caricaturiste des petites contrariétés de  la vie de prof des écoles (voir ici et ).

On croyait sa grande galère de la suspension administrative terminée. Finalement non.

Rappel. En septembre 2013, il a été suspendu pendant quatre mois par son DASEN pour avoir mal géré un conflit entre élèves.
Face au dossier à charge présenté par les services de l’E.N., les syndicats se sont insurgés, et un comité de soutien s’est formé pour défendre Jacques : en effet, le motif de la sanction contre Jacques ne semblait pas justifier la suspension. D’autre part, le dossier contenait des pièces liées à ses dessins gentiment subversifs sur le quotidien d’une directrice d’école, ce qui laissait à penser que c’était plus le dessinateur que le directeur qui était visé par la procédure.
L’affaire a trainé longtemps. Jacques a porté plainte au tribunal administratif, et, enfin, en janvier 2014, un accord était signé entre Jacques et son DASEN : Jacques acceptait de retirer sa plainte, et il était totalement blanchi et réintégré dans ses fonctions.
Seulement, nouveau rebondissement le mois dernier, contrairement à l’accord signé, le DASEN a infligé un blâme à Jacques. Et, tout récemment, Jacques vient d’apprendre qu’il n’aurait pas le droit de reprendre sa direction d’école à Rustrel et qu’il était tenu de participer au mouvement.

Jacques Risso ne se laisse pas faire. Mais ça lui coûte cher, dans tous les sens du terme… Avocats, actions en justice, 12000 euros, six mois de bon salaire de PE. Au secours.
Le comité de soutien a lancé une souscription,une sorte d’appel aux dons pour l’aider à sortir la tête de l’eau… Vous connaissez l’histoire des petits ruisseaux…
Vous retrouverez tous les détails de l’affaire sur le site de La Bouteille à l’encre, ainsi que la pétition. Des cyber-collègues ont également déjà écrit un ou plusieurs articles de soutien, vous pouvez les retrouver ici ou encore là.

Keep holding on, Jacques.

LA-CLOCHE-A-SONNE-1.jpg

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 07:31

... avec un autre soutien appuyé à Jacques, de la part d'Anyssa et de sa classe de gnomes...

C'est à découvrir ICI

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 07:10

Paru le 16 Janvier sur le site  "Lubéron côté face"

 

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C’est une petite bombe dégoupillée en Luberon qui n’attend qu’une étincelle pour exploser au niveau national. Depuis septembre dernier, "l’affaire Risso" prend une tournure invraisemblable et agite le petit village de Rustrel, 770 habitants, au pied des Monts de Vaucluse.

Jacques Risso, c’est l’homme muet. Un discret directeur d’une école qui a compté jusqu’à 80 enfants répartis en trois classes. A la rentrée dernière, ils n’étaient plus que 62 élèves. Le directeur en moins, placé au placard par sa hiérarchie après 25 ans de direction dans cette même école et 32 ans de service au sein de l’éducation nationale. La mise à pied initiale était de quatre mois. Elle a été prolongée en décembre dernier pour une période similaire.

A l’origine de cette mise à pied, un "conflit entre élèves" qui n’aurait pas su être géré par le directeur au cours de l’année passée. Dans une lettre classée confidentielle à l’intention de l’inspection académique mais dévoilée mercredi soir lors d’une réunion publique à Apt, l’une des mamans décrit douloureusement le "harcèlement moral" vécu par son enfant, la phobie scolaire et la naissance d’un état dépressif et suicidaire chez son fils. Jacques Risso serait accusé de ne pas être intervenu dans ce conflit et ne pas avoir su prendre ses responsabilités.

Mercredi soir, lors de la réunion publique organisée par son comité de soutien devant une salle comble de près de cent personnes, Jacques Risso a les traits tirés. Assis au premier rang, le directeur suspendu, 56 ans, acquiesce de la tête lorsque son défenseur syndical (FO) Chantal Fassié prend la parole. Il baisse le regard parfois, se prend la tête dans les mains aussi. Mais reste muet. Faisant l’objet d’une procédure disciplinaire, il se sait piéger s’il ouvre la bouche en public. Autour de lui, dans la salle, tous s’exaspèrent : "c’est fou cette histoire".

 

Un "dossier noir"

Car au-delà des faits reprochés, ce que le comité de soutien du directeur dénonce c’est la "procédure étonnante" en cours contre Jacques Risso. "A charge contre Monsieur Risso c’est un véritable dossier policier au plus mauvais sens du terme" analyse Michaël, un proche. Plus de 200 pages recueillies dont seulement 18 porteraient sur la gestion du conflit en question. "Pourquoi tant d’acharnement?" questionne le comité de soutien.  Des noms du village et de parents d’élèves apparaissent dans le dossier. Certains assurent ne jamais avoir rien dit de ce qui est stipulé. Des mails personnels de Jacques Risso se retrouvent aussi dans les pages. "C’est un dossier noir qui n’a pas pu être monté en seulement deux mois" analyse Chantal Fassié. "C’est aussi un dossier vide sans motif".

Dans le petit village de Rustrel comme dans le Pays d’Apt, "l’affaire Risso" fait tâche. "C’est l’honneur de Jacques qui est en jeu" s’exclame t-on ici. Autour de lui d’autres enseignants et directeurs d’écoles qui abordent un masque blanc en soutien et des t-shirts : "une injustice faite à un seul est une menace faite à tous". Il y a aussi Rémi, 20 ans, l’un des anciens élèves du maître qui avait organisé une surprise pour Jacques Risso en août dernier, peu avant l’annonce brutale de la suspension. Un apéritif avec d’anciens élèves de l’école autour de leur directeur, des retrouvailles qui s’étaient épanchées tard dans la nuit. Aujourd’hui il est là pour attester de "l’engagement" du maître autant en milieu professionnel que dans le village.

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C’est aussi Rémi qui le premier parle de ces caricatures affichées aux murs de la salle de l’office de tourisme d’Apt où se tient la réunion. "Ce n’est qu’une supposition mais la mise à pied n’aurait-elle pas une raison bien plus officieuse? Ne pourrait-elle pas être à cause du talent d’illustrateur de Jacques Risso?" La question reste en suspens, bien sûr dans toutes les consciences des proches du directeur. Depuis 2004, il est l’auteur de billets d’humeur et de dessins humoristiques sur le métier de directeur et sur l’éducation nationale qu’il publie régulièrement sur un blog personnel. Un "défouloir" de petits dessins.

Aujourd’hui, de nouveau reparti pour un désert de quatre mois, Jacques Risso et son comité de soutien ne lâchent rien. Ils portent l’affaire jusqu’au ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon. "Nous souhaitons la réintégration immédiate de Jacques. La pire des choses c’est le silence" estime Chantal Fassié. Jacques Risso, a, pour l’heure, suspendu la mise à jour de son blog.


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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 23:36

...et du site "La cloche a sonné"

 

C'EST TOUJOURS L'HISTOIRE D'UN MEC...

 

C’est toujours l’histoire d’un mec qui vit sans doute la suspension administrative la plus surréaliste de l’histoire de l’Education nationale. Mis à l’écart depuis le 1er septembre pour des raisons plus qu’obscures (voir ici), Jacques Risso, directeur de l’école de Rustrel dans le Vaucluse voit sa suspension prolongée de 4 mois pour "suspicion d’une mauvaise gestion dans une affaire de harcèlement". 

Pas de mise en danger, pas de faute grave, pas de manquement avéré, une suspicion, juste une suspicion.

Chez les profs, on a du mal à avaler, quand on connaît les déchaînements possible dans une cour d’école.

Quand on sait l’énergie qu’on passe à essayer d’y mettre fin, d’arranger, de remettre tout le monde sur les rails. Quand on voit malgré tout ça les parents nous attendre avec un bâton et l’administration nous lâcher et nous pousser sous eux.

C’est si facile de faire tomber un prof.

Surtout quand il titille et dérange…

Alors comme mes collègues Charivari, Pépin, Véfa, Teacher Charlotte, Lala, La Grande Maikresse, Julie, La classe d’Ameline, Enge, LaCatalane, entre autres, nous soutenons Jacques Risso et  je publierai un de ses dessins chaque semaine en attendant sa réintégration.

Plus d’infos sur La bouteille à l’encre, le comité de soutien de Jacques Risso.

 

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  ( A voir ICI )

 


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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 12:18

et du site "La Classe à Vefa"

 

 

Maintenant ça suffit !

Jusqu'à présent, je ne disais rien ici... j'ai partagé beaucoup de choses sur mon FB perso, j'ai relayé des infos par ma messagerie perso.

Mais ce que je découvre ce soir est intolérable : Jacques Risso, directeur d'une petite école, est à nouveau suspendu pour 4 mois pour "Suspicion de non gestion OU de mauvaise gestion de harcèlement(s) entre enfants dans sa mission de directeur" et risque une sanction disciplinaire. Alors que le dossier est visiblement vide, si ce n'est ses billets d'humeur racontant le quotidien d'une petite dirlette sans prétention... Je vous laisse découvrir le début de l'histoire chez Charivari () et Pépins (ici) ainsi que sur le site de la Bouteille.

Jacques est un enseignant que j'ai l'impression de connaître depuis longtemps puisque j'ai commencé ma carrière de petite directrice avec lui en suivant la Bouteille à l'Encre puis en adhérant au G.D.I.D., que je suis toujours bien que n'ayant plus charge de direction depuis longtemps... Ces dessins m'ont souvent fait rire, m'ont aussi souvent permis de relativiser, de prendre du recul face aux aberrations du système... et parfois ils m'ont fait pleurer... de la rage de ne pouvoir faire autrement...

Il est aussi celui qui fait vivre un site de ressources pédagogique que j'ai longtemps utilisé et que je visite encore régulièrement : Fiches pédagogiques des enseignants de l'école de Rustrel

Ce qu'on lui fait subir est injuste et disproportionné ! N'aurions-nous plus le droit de raconter ce que nous vivons au quotidien dans nos classes, nos écoles ? Quelle que soit la manière, la liberté d'expression est toujours un droit en France me semblait-il. Qu'on soit fonctionnaire ou pas (le droit de réserve ne restreignant pas la liberté d'expression quoi qu'essaie de faire croire l'administration !). Visiblement, ce droit est menacé.

Très sincèrement, je ne peux plus ne rien dire. J'ai adhéré au Comité de soutien de Jacques Risso dès le début de l'affaire. Aujourd'hui, je veux y prendre une part plus active et ce billet y contribue.

Je vous incite donc à vous renseigner et à adhérer au Comité de Soutien, vous aussi. C'est par là : La Bouteille à l'encre. Vous y trouverez également un lien pour signer la pétition et faire en sorte que toute cette procédure s'arrête enfin et que la transparence se fasse sur ce dossier bien trop nébuleux pour être honnête !

Je vous invite également à partager largement toutes les infos à ce sujet pour que les médias nationaux prennent enfin la mesure de ce qui se passe...

 

Et enfin je vous propose de participer à l'action "Siteuplai, dessine-moi un mouton" avec ou sans texte pour soutenir Jac dans l'épreuve qui l'attend...

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Présentation

  • : En soutien à Jacques Risso: la bouteille à l'encre
  • Contact

A JOUER LE JEU DE L'HORLOGE, JE ME SUIS FAIT CALENDRIER...

N'en déplaise à d'aucuns, depuis le

Lundi 29 Septembre 2014 

Jacques Risso est redevenu directeur d'école ...

 

Recherche

Pétition nationale pour Jacques

Une pétition est lancée pour soutenir Jacques

Elle compte désormais plus de 16 500 signataires

  Mille milliards de mille sabords !

En route vers les 20 000  ?

 

Pour aider Jacques, signez-la en cliquant ICI

 

( Carte et répartition des signatures consultable à ce lien )

LA SUITE AU PROCHAIN NUMERO...

Je peux vous parler de Jacques ?

Jacques Risso, depuis 24 ans, est directeur de l’école élémentaire de Rustrel, dans le Vaucluse.

24 années de travail et d’engagement pour son école, pour ses élèves, 24 années et autant de rentrées de classes. Mais pas cette fois…

Le 30 Août, Jacques a été suspendu de ses fonctions : interdit de rentrée, interdit d’école, interdit de tout contact avec ses élèves, leurs parents, avec ses collègues…

Sa faute ? Peut-être ses « billets d’humeur », ses dessins qu’il réalise depuis des années..

Son délit ? Sa liberté d’esprit et de critique, son intelligence et son humour…

Son crime ? Aimer l’Ecole Publique, aimer son boulot d’instit et de dirlo, et les défendre…

Défendre Jacques aujourd’hui, c’est se défendre nous-mêmes : ce qui lui arrive aujourd’hui peut nous arriver demain !

Thierry Fabre

Directeur d’école - Marseille

 


Comité de soutien :

Michael SNURAWA Rue du château 84400 Rustrel - 04 90 04 92 92

Grégory CLAUSSE - Bd Colorado Brieugne 84400 Rustrel

 


 

Les dessins qui lui ont valu sanction se trouvent ICI et LA !

 

Et les vidéos du comité de soutien sont ICI

 

 

 


MODE D'EMPLOI

POUR ENVOYER, TEXTES, ARTICLES, REACTIONS, COMMENTAIRES, HOURRAS VIBRANTS, POUAHS ECOEURES, APPROBATIONS DELIRANTES, CRITIQUES VIRULENTES, COUPS DE GUEULE OU COUPS DE COEUR, IL VOUS SUFFIT DE CLIQUER ICI

 

ET POUR NE PLUS RIEN RECEVOIR, CLIQUER LA

MERCI, JAC...

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Juste comme ça, en passant...

"L'homme libre est celui qui a la possibilité de décider autrement..."

 

Rosa Luxembourg

Encore en passant...

Un message envoyé aux copains, en Mai 2011...

 

Bonjour
au début, je ne voyais pas trop de raisons d'en parler...
Mais comme j'en suis à recevoir pas mal de messages et d'appels me demandant "on ne te voit plus, ça va ?", autant dire les choses franchement.

Donc, ça va bien, merci, et je ne suis pas:
- mort
- malade
- dépressif
- philosophe
- IEN (par ordre croissant de catastrophes possibles)

Si je n'interviens plus sur le site du GDID, c'est tout bonnement parce que l'on m'a gentiment invité à faire valoir mes droits à la retraite associative : je ne suis donc plus membre du bureau du GDID, ni de son Conseil d'Administration, ni même, tout simplement, du GDID.

Depuis 8 mois, rien de ce que j'y faisais n'était bien, rien de ce que j'y disais n'était bon, aucune de mes propositions n'y avait la moindre valeur. Heureusement, nous vivons une époque moderne, le progrès fait rage et on ne m'a donc pas instruit de procès en sorcellerie.
Simplement, puisque l'efficacité est devenue le maître mot de notre association, il fallait donc, petit à petit, me contester toute responsabilité et ne plus accepter que mon seul travail, bien entendu sous aval et surveillance.

Ce qui me posait deux menus problèmes:

- je suis fainéant, je n'aime pas travailler. Tant que le GDID était un plaisir, je pouvais sans problème y multiplier les heures. S'il devient un travail efficace et encadré, c’est à dire une corvée… bof...

- je suis orgueilleux, on me l'a d'ailleurs assez reproché. C'est d'ailleurs ce coupable défaut qui m'avait amené à créer le GDID: j'étais plutôt fier de mon travail de dirlo, il me semblait normal d’essayer de le faire reconnaître. Etant plutôt fier aussi de ces dix années de GDID, je n'ai guère envie de n'y participer désormais que dans les seuls domaines où l'on y supporte encore ma présence.

Bonne continuation donc à tous, et bonne chance aux idées qui nous ont rassemblé un temps...

Amitiés

Thierry